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La ville engloutie 15 (Le Petit Chaperon II)

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- Il y a de part le monde, mes enfants,  certaines personnes qui éprouvent du plaisir à  détruire la vie des autres.  Leur seule satisfaction consiste à faire souffrir les autres. Elles sont égoistes et orgueilleuses et souvent elles sousestiment leurs adversaires. Mais il existe toujours  d'autres  personnes capables de   bouleverser les plans machiavéliques des premières. Ainsi la Sirène des mers pensait anéantir le Hollandais volant, ses amis et son équipage en abusant de ses pouvoirs maléfiques. Elle n'avait pas envisagé qu'une vielle connaissance surgirait sur son chemin pour bouleverser ses projets ignobles.

- Dis, grand'père, tu nous raconte l'histoire de la Gorgone ? demandèrent les enfants-vers du mûrier au conteur lorsqu'il fit une pose pour se désaltérer.

Le vieux Bombyx  considéra son auditoire avec circonspection.

- Peut-être une autre fois. Pour le moment nous devons poursuivre les aventures du petit Chaperon rouge et de ses amis avant d'envisager un autre récit.

- Mais nous voulons savoir si la Gorgone va s'en sortir ! Va-t-elle retrouver la Sirène des mers ? Que s'est-il passé entre elles ? Pourquoi la Gorgone veux se venger ?

- Pas si vite ! Chaque chose en son temps ! Poursuivons. Laissons la Gorgone panser ses plaies et retournons dans les profondeurs de l'Océan, là où la Sirène des mers a trouvé refuge. L'attaque de la Gorgone l'avait épuisée. Elle subissait le contre coup du choc de voir son ennemie en vie alors qu'elle la croyait morte. Elle s'allongea sur sa couche d'algues et ne tarda pas à s'endormir.

A plusieurs lieues au-dessus de l'endroit où reposait la Sirène des mers, le soleil brillait ce jour-là chaleureux et bienveillant, une brise parfumée caressait la surface de l'eau, le ciel se parait d'un bleu éclatant et nos personnages décidèrent de mettre les voiles vers les côtes hollandaises. L'équipage s'activa avec ardeur, des rires et des chants accompagnaient les manoeuvres et Phyllis le petit Chaperon rouge s'installa avec Océane et Platon l'agneau sur le pont du navire afin de profiter de cette belle journée et du départ. Accoudée au bastingage elle contemplait le littoral lorsqu'elle aperçut au loin une barque qui se dirigeait vers eux.

- Regarde, Océane ! On dirait que quelqu'un cherche à nous rejoindre ! Il faudrait prévenir le Capitaine.

- Tu as raison. Allons vite le voir.

Aussitôt, elles partirent à la recherche du Capitaine et peu de temps après, ils accueillait sur le navire un petit personnage porteur d'un message pour le Capitaine.

- Il faut que j'aille à terre  le plus tôt possible ! Nous annulons notre départ jusqu'à nouvel ordre.

Sur ce, sans autre précision, le Capitaine demanda à deux de ses hommes de l'accompagner et il monta dans la barque.

- C'est peut-être dangereux, Capitaine. Ça pourrait être un piège,  dit Phyllis. Ne partez pas sans nous ! J'aimerai tant vous accompagner.

- Phyllis a raison, nous venons avec vous. intervint le Cracheur de feu. Nous prendrons un des canots du navire.

- D'accord. Laissons le messager retourner à terre et allons-y de notre côté.

Sans plus attendre, le Capitaine donna ses instructions et quelque temps après, un canot avec nos amis à son bord, se dirigeait à nouveau vers le littoral. Au port, ils suivirent le messager et s'enfoncèrent dans le coeur de la ville jusqu'à un grand bâtiment qui dominait les autres. A l'entrée ils durent décliner leur identité et un homme en uniforme coloré les conduisit jusqu'à une pièce aux plafonds hauts qui semblait être une salle de réception officielle. Assis à un fauteuil au fond de la pièce et entouré de deux gardes, se tenait un vieil homme. Dès leur entrée, il fit signe au Capitaine et à ses compagnons d'approcher.

- J'ai appris que vous avez réparé votre vaisseau et vous vous apprêtez à reprendre la mer, dit-il. Je sais qui vous êtes et je sais où vous voulez aller.

- Nous n'avons pas la même chance, répondit le Capitaine.

- Peu importe qui je suis. l'essentiel est que rien ne se passe dans ce pays sans que je le sache, dit l'homme. Je vous ai appelé ici parce que j'ai une requête à vous faire.

- Je vous écoute.

- Vous songez aller en Hollande, n'est-ce pas ? Je voudrais vous confier une mission pour moi.

- Une mission ? De quel genre ?

- Il s'agit d'une commission plus exactement.

Le vieil homme fit un signe à un des gardes qui s'éclipsa quelques instants et revint en tenant un petit coffre semblant très ancien assez lourd. Il le posa aux pieds de l'homme. Ce dernier se leva péniblement de son siège, se pencha avec une certaine difficulté, tira de sa ceinture une clef et ouvrit avec précaution l'antique couvercle. Puis, il prit un objet au fond du coffre et ferma à nouveau le couvercle. Se levant, il tendit une petite bourse au Capitaine.

- Lorsque vous serez à Amsterdam, je veux que vous alliez à l'adresse que j'ai noté sur ce message, dit-il en donnant une lettre scellée à son interlocuteur. Une fois là-bas, donnez cette bourse à la personne qui y habite. Acceptez-vous ?

- Cela me semble possible, répondit le Capitaine. Si nous arrivons sains et saufs jusqu'en Hollande, je le ferai.

- Je vous en remércie. Cependant, prenez garde que personne n'ouvre la bourse avant d'arriver à Amsterdam.

- J'y veillerai.

- Bonne route alors, Hollandais ! Que les vents te soient favorables !

Le vieil homme se tourna et disparut derrière une porte laissant le Capitaine regagner son vaisseau avec ses amis.

Bientôt, le vaisseau, tel un oiseau qui déploie ses ailes, il hissait ses voiles vers les côtes hollandaises.

 

Commentaires

  • Bon, c'est quoi, cette bourse ? Qu'y a-t-il dedans ???? Et le vieux me parait pas clair...

  • Moi je dis que dans la bourse il y a des mauvais esprits et que Phyllis, qui est curieuse va l'ouvrir et qu'elle va libérer les méchants et après faudra les combattre tous!

    *la fille qui sort l'histoire de Zelda, sauf que là il y a pas de princesse...mais si ça se trouve Phyllis c'est une princesse et on le sait pas!*

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