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Vers poétiques

  • Priere

    Ô mon Rêve

    Ne te dissipe pas dans les vapeurs de l'aube

    Attarde-toi sur les feuilles d'un aulne

    Sur un brin d'herbe

    Dans les pétales du Myosotis

     

    Ô mon Doux Rêve

    Le jour vient assez tôt assez tôt

    Hâte-toi de ralentir les heures inachevées

    Enferme-les dans l'orbe lunaire

     

    Ô mon Rêve Doux

    Amère douceur

    Perle occitane Perle de Rosée

     

    Ô Mon Rêve

    Approche-toi de la Nuit

    Le jour vient assez tôt

    Tôt

  • IX

    Elle porte la couleur eau

    Visage de coton, cheveux de rides

    Douceur de mots

    Mots qui s'effritent, mots qui se fuient


    Elle porte le ciel lumière

    Coeur de montagnes, rides de vallées

    Idée étoile

    Fardeau d'Amour, ma mère.


  • VIII

    Abschied

    La conscience s’égare, voyage, se perd

    Dans les méandres des rêveries impossibles

    Puis revient à toi, te sourit

    La pensée se promène dans des lieux purs

    Où tu es seul à y pénétrer

    L’esprit s’égare dans tes Mondes

    Dans tes yeux, dans ton cœur

    Te retrouve, se perd encore

    Loin ! Hors du temps

    Je chemine dans l’intervalle laissé par ton corps

    J’ajuste mon allure, associe ma démarche

    Guide mon pas à l’errance immobile de ton âme

    Dans le Cosmos qui t’appelle

    Vers ce Vide insondable où tu t’emmures

    Une tristesse au fond de moi

    Te retrouver ! Dans l’espace

    Une laideur accablante, monotone m’accueille

    Héberge ma douleur, m’apaise

    Dans son sein concave

    Et me susurre tes secrets

    Perdus ! Dans l’abîme

  • VII

    ΑΓΑΠΗ son nom...

     

    La statue d’orichalque s’anime

    Espace infini des réminiscences

    Ses yeux vides se meuvent

    Creusent dans l’oubli

    Avide d’avaler ton corps

    Dans ses sombres sépulcres

    Ses lèvres closes

    Susurrent des soupirs amoureux

    Ses bras s’ouvrent, s’immobilisent

    Accueillent le cri d’agonie du dormeur

    Son sein exhale un souffle muet

    Lourdes de sens,

    Les paupières se ferment

    Emprisonnent ton reflet

    Parmi les cavités opalescentes des orbites creuses

    Un regard, un amour, un rêve

    Les ombres te refusent l’Asphodèle

    Αγαπη son nom, θανατος son visage