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II

Je ne peux que t’aimer

Dans l’obscure résurgence du désir

Où les sens s’abandonnent et s’assemblent

Dans le silence taciturne de ton cœur

Qui enclave le mien dans sa gangue

Sur les murs blancs de ma chambre

Où ton empreinte intacte grave des terreurs primitives

Dans ces lieux où les humeurs de tes baisers

Cèdent la place à d’obsédantes peurs

J’entrevois continuellement

Des mots inachevés, des gestes en attente

Des plaisirs inassouvis, insatiables

Dans l’espace restreint de ton corps où je meurs

Je ne peux que t’aimer

Comme hier, comme avant, comme toujours

Et je t’aime à nouveau 

Puisque je suis sans exister et j’existe sans l’être

Commentaires

  • A quand les poésies balkaniques, très chère ?

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