Je ne peux que t’aimer
Dans l’obscure résurgence du désir
Où les sens s’abandonnent et s’assemblent
Dans le silence taciturne de ton cœur
Qui enclave le mien dans sa gangue
Sur les murs blancs de ma chambre
Où ton empreinte intacte grave des terreurs primitives
Dans ces lieux où les humeurs de tes baisers
Cèdent la place à d’obsédantes peurs
J’entrevois continuellement
Des mots inachevés, des gestes en attente
Des plaisirs inassouvis, insatiables
Dans l’espace restreint de ton corps où je meurs
Je ne peux que t’aimer
Comme hier, comme avant, comme toujours
Et je t’aime à nouveau
Puisque je suis sans exister et j’existe sans l’être
Commentaires
A quand les poésies balkaniques, très chère ?