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Poèmes: IV

 

Dans la langueur du soir,

J’ai vu ton corps se découper dans le silence.

Les ombres se coloraient de nacre et d’or,

Jouaient dans tes cheveux

Et m’appelaient pour le voyage

Dans l’immensité de la nuit.

J’ai pris ta main,

Et nous avons franchi, ensemble,

L’espace qui nous séparait des rêves.

 

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