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Le Petit Chaperon voit Rouge (14)

Phyllis2.jpg- Comme j'aimerais que nous partions  à la recherche de la bien aimée du Pêcheur ! Confia le petit Chaperon à Platon l'agneau et à Océne la fillette de la Haute-mer. Qu'en dites vous ?

- Sans moi ! s'exclama Platon. Je n'ose pas imaginer les dangers encourus dans une telle aventure. Mon coeur éclaterait de frayeur !

-  Je voudrais moi aussi être à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un, dit Océane songeuse. Il serait si agréable d'y arriver après bien de péripéties...

La petite fille n'avait, à la différence de ses camarades aucun but précis, ce qui la rendait un peu triste. Voyant cela, Phyllis voulu la consoler.

- Il faudrait que tu réflechisses à l'être ou à la chose qui te manque le plus au monde, dit-elle à son amie.

- Parfois, mon île me manque... D' autres fois, je pense à mes livres préférés que je relirais avec plaisir. Elle hésita avant de poursuivre. Il y avait aussi un  album avec  des vieilles photographies qu'un jour j'ai trouvé dans une malle...

- Des photographies ? s'écria le petit Chaperon rouge. Quel genre de photographies ?

- Des portraits de ma... maman. Du moins je crois... Je ne l'ai jamais connue,conclut-elle.

Phyllis poussa un cri de surprise. Elle avait remarqué la tristesse qui gagnait Océane lorsqu'elle parlait de sa maman ou lorsqu'à l'aide du miroir enchanté elle prenait de ses nouvelles. Se penchant, elle serra son amie dans ses bras.

- Nous la retrouverons ! affirma-t-elle avec chaleur. Nous chercherons ta maman, et tu pourras rester avec elle. Pour toujours ! l'enfant2.jpg

L'émotion qui étreignit Océane fut si vive qu'elle ne put réprimer les larmes qui lui montèrent aux yeux.

Le matin, c'est pleins d'entrain que les deux fillettes avec Platon, allèrent à la rencontre du reste du groupe. Phyllis ne cachait pas sa joie et Océane heureuse ne tarissait pas sur ce qu'elle allait dire et faire lorsqu'elle retrouverait sa maman.

Le Cracheur de feu  riait en écoutant les jeunes filles et proposa d'accueillir la maman dans sa troupe. Il  suggera qu'on cherchât un nom pour la compagnie et on lança divers dénominations, mais aucune ne remporta l'unanimité. Le Pêcheur se joignit à la gaieté générale et Platon ne cessait de sauter allégrement autour du pont. Seul le Capitaine resta à l'écart  de la petite troupe et parut plus sombre que d'habitude.

 

Commentaires

  • Je veux la suite ! La suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite la suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Chère enfant,
    je comprends votre impatience car des choses terribles attendent nos héros. Laissez-moi le temps d'écrire le prochain épisode que vous aurez tout loisir de découvrir demain.
    Bien à vous,
    FLL

Les commentaires sont fermés.