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Le petit Chaperon voit rouge (30)

sirène28.jpgLe jour déclinait lorsque le vaisseau du Hollandais volant approcha des côtes françaises.  Le bâtiment  avait à peine contourné le cap de la pointe de la Bretagne lorsqu'un vent violent se leva  et l'on se serait cru aux portes de l'enfer. La mer qui jusque là était calme devint furieuse. D'énormes vagues vinrent  frapper les flancs du navire, faisant craquer toute la construction. L'écume des crêtes aqueuses déferlaient sur le pont supérieur le rendant glissant et dangereux. Avec d'infinies précautions, l'équipage s'activait  pour ramener les voiles et tenir la barre droite. La visibilité était réduite au minimum et un brouillard enveloppa  le grand voilier qui paraîssait flotter dans le néant.

Frémissant sur ses pattes, Platon  jurait que plus jamais il ne remonterait sur un bateau, qu'il avait été insensé de quitter sa verte prairie.

- Je vous en prie ! Faites quelque chose ! Je veux retrouver la terre ferme ! Peu m'importe de ne pas trouver l'aviateur ou le petit prince !

- Voyons, Platon ! Ce n'est pas la première tempête que nous traversons, le rassura Phyllis. Bientôt nous pourrons approcher d'un port et nous ferons escale en attendant un temps plus clément.

- Pour rien au monde je ne resterais sur ce rafiot ! Les éléments se déchaînent et nous allons sûrement couler !

- Moi aussi j'ai peur, dit Océane. Cela fait plusieurs heures que nous sommes dans ce brouillard et nous risquons à tout moment de heurter un rocher ou un écueil. Comment se diriger sans voir ou on va ?

- On va coulé, c'est certain ! se lamenta Platon.

Il avait à peine fini sa phrase. Un craquement couvrit tous les autres bruits provenant de la tempsête et une secousse fit se renverser  les chaises, les objets autour d'eux et il se retrouvèrent jonchant le sol. Océane poussa un cri de douleur. Une mape monde posée dans un coin de la salle commune venait de quitter sa place la bléssant. Le Pêcheur, incapable de se tenir debout sur ses jambes, rampa vers la fillette afin de lui porter secours. Il dégagea l'enfant et la tira vers le centre de la pièce. Le Cracheur de feu, se trouva sur le ventre enseveli sous plusieurs volumes de livres qui étaient tombés des étagères. Phyllis et Platon s'agrippèrent aux pieds de la table qui restait droite parce que rivée au sol.

- Nous avons toucher quelque chose, cria le Pêcheur. Ne bougez pas de là. Je vais essayer d'arriver jusqu'à la cabine de pilotage. Je reviendrais le plus tôt possible.

Chancelant, avec beaucoup de peine, il sortit de la pièce, laissant ses amis se remettre du choc. Océane, Phyllis, Platon et le Cracheur de feu, se mirent péniblement debout et constatant que le navire était immobile, ils entreprirent de mettre un peu d'ordre. Peu après, le Pêcheur revint et les invita à le suivre. Ils arrivèrent dans la cabine du Capitaine qui s'entretenait avec un homme de l'équipage.

- Capitaine, que se passe-t-il ?

- Nous venons d'échouer sur des rochers. La coque est endomagée et nous devons attendre le jour pour chercher des secours et de quoi réparer les dégats. Si mes calculs sont exacts, nous sommes proches du chantier naval de B. et nous pourrons trouver de l'aide. En attendant le jour, vous allez tous rester dans la salle commune. Des lits de fortune ferons l'affaire pour ce soir. Personne ne s'éloigne et personne ne s'aventure ailleurs sans mon ordre.

Tous le monde se trouva dans la salle commune. On avait placé des matelas et des couvertures à même le sol et bientôt chacun chercha le repos en attendant le jour. Le lendemain, soulagés de constater que la tempête les avait conduit près des côtes, un groupe de marins et le Capitaine, équipés du mieux qu'ils le pouvaient,  montèrent à bord d'un canot pour regagner la terre.

- S'il vous plaît, Capitaine, nous voulons vous accompagner, le sollicita Phyllis. Nous aimerions tant aller sur terre ! Nous resterons groupés et très prudents.

Après un moment de refléxion, le Capitaine accepta et nos héros se dirigèrent vers les côtes où ils arrivèrent dans un petit port de pêche. Ils avaient à peine fait quelques pas, lorsqu'un petit garçon, haut comme trois pommes s'approcha du Capitaine et le tira par manche.

- Psst ! Monsieur !

- Qu'y a-t-il mon enfant ?

- Mon père qui a vu du haut de son phare le naufrage,  m'a demandé de vous conduire jusqu'à lui.

- Tiens ! Nous venions justement demander de l'aide. Nous te suivons. Allons y !

C'est ainsi que nos héros, entèrent dans un grand hangar qui semblait tout indiqué pour qu'ils trouvent l'aide dont ils avaient besoin.

 

Commentaires

  • C'est rai que il y a plein de phares en Bretagne !
    Moi j'dis qu'il est "chelou" le 'tit garçon haut de trois pommes ! xD
    Encore un coup de la sirène?

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