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poémes

  • Un Soupir

    La Nuit est cruelle

    Morphée voyage dans d'autres contrées

    Et pendant qu'il t'offre ses bras

    J'attends la caresse de l'Aurore

    Elle tarde à venir

     

    Un soupir

    Pour cette nuit interminable

    Pour l'heure qui s'éternise

    Un soupir pour ton regard

    clos

    Qui rêve...

     

    Impossible de fuir

    Les larmes deviennent gouttes de pluie et noient

    L'univers

    Dans une amère certitude de néant

     

    Comme il est nu et triste

    Un vers de poésie qu'on ne peut partager !

     

     

  • Lettre à S. (suite)

    Si précieux et si fragile

    Si pur et si parfait

    Si unique et si intense

    que je n'ai pas su le préserver dans mon cœur et mon âme.

     

     

     

     

     

  • VIII

    Abschied

    La conscience s’égare, voyage, se perd

    Dans les méandres des rêveries impossibles

    Puis revient à toi, te sourit

    La pensée se promène dans des lieux purs

    Où tu es seul à y pénétrer

    L’esprit s’égare dans tes Mondes

    Dans tes yeux, dans ton cœur

    Te retrouve, se perd encore

    Loin ! Hors du temps

    Je chemine dans l’intervalle laissé par ton corps

    J’ajuste mon allure, associe ma démarche

    Guide mon pas à l’errance immobile de ton âme

    Dans le Cosmos qui t’appelle

    Vers ce Vide insondable où tu t’emmures

    Une tristesse au fond de moi

    Te retrouver ! Dans l’espace

    Une laideur accablante, monotone m’accueille

    Héberge ma douleur, m’apaise

    Dans son sein concave

    Et me susurre tes secrets

    Perdus ! Dans l’abîme

  • Poèmes : VI

    Je ne peux que t’aimer

     

    Dans l’obscure résurgence du désir

    Où les sens s’abandonnent et s’assemblent

    Dans le silence taciturne de ton cœur

    Qui enclave le mien dans sa gangue

    Sur les murs blancs de ma chambre

    Où ton empreinte intacte grave des terreurs primitives

    Dans ces lieux où les humeurs de tes baisers

    Cèdent la place à d’obsédantes peurs

    J’entrevois continuellement

    Des mots inachevés, des gestes en attente

    Des plaisirs inassouvis, insatiables

    Dans l’espace restreint de ton corps où je meurs

    Je ne peux que t’aimer

    Comme hier, comme avant, comme toujours

    Et je t’aime à nouveau

     

    Puisque je suis sans exister et j’existe sans l’être