Après ces nuits blanches où l'on s'enivre à perdre haleine
Où l'on aime
Grisés d'air frais, de parfums incandescents
Illuminés d'ombres, nous glissons
Dans la lumière vacillante du soir
Nous goûtons la pluie assoiffés d'extase
Dans les nuits brûlantes de l'hiver
Nous
Images furtives, songes imperceptiblement réels,
Fuyons les lueurs monotones des vapeurs chatoyantes.
La Ville
Espace clos d'une vie antérieure,
Broie l'existence déjà achevée.
La ville
Suaire vivant
S'abreuve
De la sève des ombres mouvantes.
Paralysie du mouvement