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VI

Après ces nuits blanches où l'on s'enivre à perdre haleine

Où l'on aime

Grisés d'air frais, de parfums incandescents

Illuminés d'ombres, nous glissons

Dans la lumière vacillante du soir

Nous goûtons la pluie assoiffés d'extase

Dans les nuits brûlantes de l'hiver

Nous

Images furtives, songes imperceptiblement réels,

Fuyons les lueurs monotones des vapeurs chatoyantes.

La Ville

Espace clos d'une vie antérieure,

Broie l'existence déjà achevée.

La ville

Suaire vivant

S'abreuve

De la sève des ombres mouvantes.


Paralysie du mouvement

 

 

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