ΑΓΑΠΗ son nom...
La statue d’orichalque s’anime
Espace infini des réminiscences
Ses yeux vides se meuvent
Creusent dans l’oubli
Avide d’avaler ton corps
Dans ses sombres sépulcres
Ses lèvres closes
Susurrent des soupirs amoureux
Ses bras s’ouvrent, s’immobilisent
Accueillent le cri d’agonie du dormeur
Son sein exhale un souffle muet
Lourdes de sens,
Les paupières se ferment
Emprisonnent ton reflet
Parmi les cavités opalescentes des orbites creuses
Un regard, un amour, un rêve
Les ombres te refusent l’Asphodèle
Αγαπη son nom, θανατος son visage