Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Ville engloutie 5 (Le petit Chaperon II)

ville port4.jpg Midi venait à peine de sonner lorsque la caravane arriva en haut d'un col étroit qu'elle franchit. Au bout de la file des voyageurs quelqu'un cria halte et  dans un piaffement de chevaux, les roulottes stoppèrent l'une après l'autre. De cette hauteur, on pouvait contempler à contre-bas,  une vallée qui s'étendait nonchalante jusqu'aux abords des constructions d'une belle ville rose et blanche. Au delà,  à perte de vue, la mer.

Après le déjeuner que les forains offrirent à nos amis, ils reprirent la route et ne tardèrent pas à entrer dans la ville où on devait installer les manèges et autres attractions pour la fête de la Pentecôte et du printemps. C'est sur la grande place de la ville que Phyllis, le Capitaine et leurs compagnons prirent congé des forains et se dirigèrent vers le port où ils retrouvèrent avec bonheur leur canot amaré.

Renseignements pris, le Capitaine et les deux hommes de l'équipage se chargèrent de trouver de l'aide pour le navire alors que Phyllis, Océane et Platon, restèrent près de la barque en compagnie du Cracheur de feu et du Pêcheur.

Il faisait beau et chaud et en ce début d'après midi, et les promeneurs qui empruntaient le Sentier des Douaniers s'arrêtaient pour discuter avec les nouveaux venus. Soudain, Phyllis sursauta. Parmi la foule des promeneurs qui allait et venait sur la jetée, elle crut apercevoir la silhouette d'une femme qui ne lui était pas inconnue !  Elle pensa d'abord que son imagination lui jouait des tours, que la fatigue du voyage et le peu de sommeil lui  donnaient  des hallucination. Cependant, se levant, le petit Chaperon fit quelque pas hésitants en direction de l'inconnue, sans entendre les appels de ses amis qui la voyant ainsi, s'inquiétèrent.  Comment cela était-il possible ? Sans trop mesurer ce qu'elle comptait faire, Phyllis se mit à suivre cette silhouette qui continuait tranquillement son chemin. La petite fille ne voulait pas la perdre de vue et accéléra le pas. Lorsque devant une vitrine, la femme s'arrêta pour regarder quelque chose, Phyllis profita de cette occasion pour signaler sa présence et toucha  le bras de cette femme. L'inconnue se tourna vers Phyllis que la surprise avait clouée sur place.  Puis, sans qu'elle sût  comment elle se trouva dans les bras de la dame entre rires et pleurs à la grade surprise du Cracheur de feu qui avait suivit Phyllis, et qui s'apprêtait à intervenir.  Aussi incroyable que cela pouvait paraître, Phyllis se trouvait nez à nez avec sa maman !

La première surprise passée, Phyllis présenta sa maman à ses amis.

- Maman chérie, tu m'as tellement manqué !  Je suis si heureuse de te retrouver !

- Moi aussi ma chérie. Dès que j'ai reçu ta première lettre, j'ai décidé de te rejoindre quel qu'en soit la difficulté. J'ai eu de la chance que tu m'est raconté tes aventures dans le moindre détail car j'ai pu suivre les étapes de ton voyage et mieux te localiser.

On bavarda longuement. La mère  de Phyllis raconta comment elle avait atterri dans la ville d'Ys et pria le Pêcheur et le Cracheur de l'apeller par son prénom, Iris.

- Je sais que nous nous connaissons pas encore, mais vous avez été gentils avec ma petite fille et je vous suis reconnaissante.

- Oh, maman ! Attends que le Capitaine revienne. Tu verra quel homme gentil et courageux il est !  Il a pris soin de moi, de Platon et d'Océane aussi !

Cependant, lorsque le Capitaine rejoignit le groupe dans la soirée, il ne parût pas apprécier la venue de la mère de Phyllis.

 

 

 

 

Commentaires

  • C'est vraiment sa mère ou c'est un coup de la sirène déguisée ?...Je sens l'entourloupe.

Les commentaires sont fermés.