Quelque temps après, la petite fille sortit du metro, et marcha jusqu'à l'entrée d'un grand bois où l'on pouvait voir beaucoup de gens aller et venir, se promenant avec leurs enfants, assis sur les bancs et lisant des livres ou des journaux. Il y en avait qui faisaient de la bicyclette, des patins ou du manège dans un espace reservé aux tout petits.
- Voilà l'endroit idéal pour commencer mes recherches, pensa la petite fille et s'approcha d'un couple assis au bord d'un lac artificiel qui regardaient les canards faire des plongeons dans l'eau.
La jeune fille les salua poliment et leur demanda si par hasard ils n'aurait pas vu parmi les promeneurs un loup.
- Un loup, sûrement pas ! Mais nous avons croisé un joli mouton qui batifolait dans l'herbe un peu plus loin. Peut-être qu'il s'y trouve encore.
La petite fille les remercia et poursuivit son chemin jusqu'à une vaste pelouse où un jeune agneau pessait tranquillement. Elle s'approche doucement de l'animal afin de ne pas l'effrayer et lui dit :
-Petit agneau, toi qui a l'air de bien connaître cet endroit, aurais-tu rencontrer un loup par ici ?
- Un loup ? Dit l'agneau très étonné. Je ne crois pas avoir jamais vu en vrai à quoi ça ressemble un loup. Mais je sais que c'est un animal féroce et sans coeur, dont les crocs pointus sont bien aiguisés.Il ne faut surtout pas s'en approcher parce que s'il est affamé il te dévorera toute crue !
- Oh ! Je n'ai pas peur. De nos jours, les loup peuvent manger aux Fast food s'ils ont faim et ils préfèrent un bon hamburger bien asaisonné que les petites filles. Je voudrais lui proposer de partir à l'aventure avec moi comme dans les contes de Monsieur Perrault.
- Monsieur Perrault ? Je ne le connais pas. Quant à moi, je suis à la recherche d'un Aviateur qui s'est écrasé dans le désert et un Petit Prince qui veut qu'on lui dessine un mouton.
La petite fille, de joie frappa dans ses mains. "Comme ce serait bien que nous voyagions ensemble ! Toi, à la recherche de ton aviateur et du Petit Prince, moi du loup . On pourra se tenir compagnie et nous nous sentirons moins seuls. Qu'en dis-tu ? A propos, je m'appelle Phyllis.
Le petit agneau trouva l'idée intéressante et accepta. C'est ainsi que la petite Phyllis reprit la route avec l'agneau qu'elle décida d'appeler Platon en hommage à son chat qui était resté à la maison.
(à suivre)