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humeur - Page 2

  • Dilèmme

    Bonjour à toutes et à tous.

    C'est vendredi et la fin de la semaine s'annonce particulièrement chargée. Pourquoi me direz-vous ?

    1. Grèves un peu partout en France (école, transports etc. )

    2. Programmes éléctoraux à réviser en vue des éléctions qui approchent (Épaisse enveloppe reçu seulement hier ! )

    3. Penser à aller voter (Gros stress à l'idée de rater le jour des éléctions et voir un candidat qu'on n'aime pas passer au deuxième tour ! Ne riez pas ! C'est déjà arrivé . Du coup, on n'as pas le choix et on vote sans vraiment choisir. Dans ce cas là, on culpabilise un peu...)

    4. Rester dans les embouteillages pendant des plombes, arriver en retard au boulot, et avoir à se justifier avec des arguments qui ne persuadent personne.

    5. Et pour finir, être obliger de gratter son pare-brise parce qu'il gèle et que vous n'avez pas les moyens d'avoir un garage.

    Cependant, ne nous décourageons pas. Le printemps n'est pas loin, car dans la cour des voisins une violette a pointé son nez hier, signe que les mauvais jours sont derrière nous.

    Bonne journée à toutes et tous

  • Saw VI ou la banalisation de la violence

    La violence est banalisée dans les écoles. Comment en être autrement ?

    Devant l'engouement de certains enfants pour les films SAW (le dernier vient de sortir et fait un tabac) je ne m'étonne plus de cette banalisation. Je m'étonne même qu'il y en ait si peu dans nos écoles.

    Croyez-vous que le public de ces films soit des adultes ? Erreur !

    Les élèves de 11 à 15 ans admettent que c'est dur, que "ça, c'est de la violence" mais que c'est "bien parce que ça fait du suspense" !

    A la recherche de sensations fortes, les jeunes vont toujours plus loin. Voir des horreurs au cinéma, trouver un film d'horreur intéressant parce que "ça montre comment le héros va s'en sortir à la fin", est devenu pour eux "normal"."Saw sont des bons films"! Tant pis si on subi pendant une heure et demi, voire deux l'insoutenable.

    Le sang qui gicle de partout, les personnages qui se font découper en petits morceaux, hâcher menu, les têtes qui se détachent du tronc à la tronçonneuse dans  des litres d'hémoglobine, la torture, le sadisme gratuit, "c'est normal, c'est un film, c'est pour de faux"...

    Au quotidien, les bousculades, les insultes, les crachats, les bagarres,"c'est pour rire, pour s'amuser"...

    *

    Sur une classe de 27 élèves, plus d'une vingtaine a déjà vu deux films SAW au moins. Sur  27 élèves, la moitié ira voir au cinéma le 6ème volet. Sur 27 élèves, seules deux personnes m'ont dit qu'elles n'aimaient pas ce genre de films.

    A méditer.

     

  • Flute ! J'ai manqué un épisode...

    II

     

    - Dépêche-toi Laêticia !  On va être en retard !

    C'est ma copine Christiane et aujourd'hui, elle est de mauvaise humeur. C'est toujours le cas quand elle a ses jours ou quelque chose cloche, sinon elle m'aurait appelée Laët  comme d'hab ( Prière de prononcer le t afin d'éviter quelques sous-entendus déplacés).

    Oh la la ! Je suis à la bourre ! (Je vois d'ici quelques sourires venant d'esprits tordus et mal-versés. J'ai dit :  à la bourre et non à labour ! )

    Chris et moi, on fait du covoiturage pour préserver la planète et laisser un bel héritage à nos enfants (à nous deux nous en avons six). On passe prendre notre copine Joss et nous arrivons au boulot ensemble toutes les trois. Comme ça c'est plus marrant en plus de faire des économies. Mais aujourd'hui, Chris n'est pas dans son assiette et je dois accélérer le mouvement.

    Je claque la porte rapidement, je tourne la clef vite, je descends les quelques marches du perron précipitamment, j'en rate une, je me tords la cheville, je tombe, mon sac imitation Vuitton acheté au marché -oui, comme celui d' Isabelle Adjani dans la pub- m'échappe des mains, le contenu s'éparpille et décide de jouer à cache-cache  à cette heure matinale et indue, en roulant exprès sous la voiture là où je ne peux pas l'attraper ce qui oblige des manœuvres à n'en plus finir,  Chris qui piaffe sort  pour m'aider, je me relève péniblement, je défroisse mes frusques  triomphante,  pour constater que mon talon s'est cassé, le traître ! Va falloir changer de godasses au plus vite, récupérer  Joss au vol car nous sommes vraiment en retard, là !  Les collègues nous regardent de haut d'un air entendu, nous les ignorons magistralement  d' un regard méprisant qui en dit long, avant de nous glisser à nos postes.

    Tout compte fait, je ne sais pas pourquoi, mais soudain, j'ai comme une envie d'étrangler Chris ce matin.  Dire que ces chaussures m'ont coûté une petite fortune  en soldes !

  • D'où je tombe du haut de mes talons plats !

    Episode Premier

    Fichtre ! Nous sommes au XXIème siècle. La femme, malgré quelques couacs médiatico-politico-socio-législatifs, n'a plus rien à prouver de sa valeur. Désormais, rassurée de l'estime et du soutien de ses confrères, acceptée dans tous les cercles qui restaient fermés jusqu'à l'aube du siècle, la femme peut enfin profiter d'un repos mérité. Lasse d'être sur tous les fronts à la fois, elle peut quitter son maquillage, ses vêtements à la mode, ses chaussures cothurnes (les talons aiguilles donnent de l'allure et une démarche chaloupée très sexy, en plus de plaire aux hommes mais font sacrément mal aux pieds à la fin de la journée) et se vautrer dans son canapé, devant "Un dîner presque parfait" enveloppée dans son tee-shirt défraichi et son pantalon de pyjama taille L que son mari trouve un peu serré sur les hanches.

    Le milieu professionnel permet à une femme de s'épanouir socialement, financièrement, mais surtout  (avant tout, je devrais dire)  intellectuellement, et demain, avec les copines, à l'heure de la pause déjeuner, on entendra :

    - T'as vu hier! Quel culot cette Corrine ! Elle n'a pas arrêté de critiquer la cuisine de Valérie.

    - Mais le pire c'était sa façon de draguer Olivier ! Dès qu'il disait quelque chose, elle était d'accord avec lui. Elle a fini son assette mais dès que lui a dit qu'il n'aimait pas, elle aussi a commencé à critiquer comme quoi c'était un peu gras,  un peu épicé, un peu ceci, cela ! Elle draguait à fond, à fond, à fond ! T'as pas fait gaffe ? Observe la bien ce soir; tu verras que j'ai raison. Moi, on me fait ça, je lui dis ses quatre vérités.