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parodie - Page 3

  • Lettre au Père Noël


    Chère Père Noel,


    Je t’écrit avec un peut de retard, parce que le 25 était hier, mais je n’ai pas eu le temp de t’ecrire plus tôt. C’est la faute a mes parent qui n’ont pas voulu que je te télephonent parce que ça coûte trop chère mais mamie m’a donner du papier et une jolie envelope et je vais te donner ma liste. Papi dit qu’en Espagne c’est les rois Mages qui apporte les cadeaux et tu peu t’arranger pour me les apporter. Tu a j’usqu’au 6 janvier pour le fair.

    Je suis tres déssue de ne pas avoir trouver sous le sapin le ipod et la console wii et les jeu vidéos que je voulais. A la place j’ai eut un lego et des livres mais je sui trop grand pour joué au legos est je n’aime pas lire.

    Pourtant j’était sage toute l’année et j’ai eu des bonne notes à l’école, sauf en orthographe parce que je suis mauvai en dictee.

    Maman dit qu’il y a des enfants malheureu dans le monde avec la crise qui n’on rien mais je m’en fiche des autres parse que je les connait pas.

    Je vai revendre les cadeaus que j’aime pas sur internet pour faire de la plasse sou le sapin est j’attend mes nouveau cadeau le 6. Mamie dit que tu peut aussi apporté la paix dans le monde, de la nourriture à ceu qui on fin est le bonne heure au gens malheureu.

    Merçi Père Noël, je t’embrasse est je t’envoi un joli dessin.

     

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  • Cendrillon et les talons aiguilles (9)

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    La Reine-mère était quelque peu inquiète pour son fils. Son cœur de mère le lui disait : le Prince n'était plus le même ces derniers temps!

    Depuis quelques jours déjà, le Prince paraissait amaigri, pâle. Il avait l'air las et  rêveur. Un peu trop distrait au goût de la Reine-mère. Il ne mangeait pas assez. Il ne dormait pas suffisamment. Le pauvre garçon était accaparé constamment ! Il se fatiguait à satisfaire les exigences du protocole et de sa femme !

    Sa femme ! Parlons-en de celle-là ! Non pas que la Reine-mère lui reprochât quoi que ce fût, non !  Dieu l'en garde ! La Reine  n'était pas comme ça ! Elle ne faisait pas partie de ces belles mères abusives qui croient que la fin du monde arrive parce que leur enfant se marie ou que leur fils est mal tombé  dès qu'il parle de s'installer avec quelqu'un et voit des pièges partout.  Non ! La Reine-mère s'était préparée à l'idée que son fils allait un jour trouver une compagne et fonder une famille : c'est la loi de l'existence, n'est-ce pas ? D'ailleurs, elle avait incité son fils à chercher parmi leurs connaissances la jeune fille idéale pour devenir son épouse. Elle-même avait suggéré quelques noms, en vu d'une alliance réussie parce qu'elle se souciait de son bonheur.  Bon ! Ca ne s'était pas fait ; le Prince avait préféré choisir Cendrillon. Soit ! Il était assez grand pour décider à sa guise !  Il voulait Cendrillon, qu'il épousât donc Cendrillon ! Et puis,  loin d'elle l'idée de médire de sa belle fille ! Cendrillon était une fille bien ! Toujours souriante, toujours aimable, polie, bien élevée, jamais un mot plus haut que les autres... Avec cela, elle était jolie, peu bavarde, savait se conduire en toutes circonstances, chantait et dansait  si bien !  Elle s'était adapté rapidement à la vie au Palais, traitait le Roi et sa belle-mère respectueusement... Non, la Reine-mère ne lui reprochait rien. D'accord, sa condition sociale n'était pas identique à la leur ; mais les temps changeaient, on n'était plus au Moyen-âge et tant mieux. On pouvait désormais se marier avec une jeune fille plus pauvre que soit sans que cela soit un problème. Non, la Reine-mère acceptait les changements ; de son temps elle en avait même initié quelques uns. Le Prince pouvait épouser Cendrillon. D'ailleurs il l'avait bien fait et son choix convenait parfaitement à la Reine-mère et elle serait la dernière personne à en dire quoi que ce fût.

    Tout de même ! La Reine-mère hésitait. Tout serait merveilleux si on ne pouvait soulever quelques objections. Lesquelles ? Pour commencer, on ne lui enlèverait pas de la tête que quelque chose ne tournait pas rond dans cette affaire. Cendrillon était gentille, mais, tant de perfection était à la limite de la décence. « Trop c'est trop ! » se disait la mère du Prince. Ensuite, Cendrillon influençait visiblement le Prince. Positivement, cela s'entend. Cependant, lui, qui auparavant ne faisait qu'à sa tête,  ne prenait plus aucune décision sans consulter sa femme. Enfin, impuissante, elle ne pouvait que constater : son fils devenait absent, perdait du poids et si ça continuait, il tomberait malade ! Elle ne permettrait pas une chose pareille. En tant que mère du Prince, il fallait intervenir, aider son enfant. C'était son rôle de mère !

    La Reine-mère réfléchit longuement, et prit sa décision.  A partir de ce moment-là, elle espionnerait sa belle fille et le Prince afin de savoir de quoi il retournait.

     

  • Cendrillon et les talons aiguille (7)

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    Cendrillon ne se doutait pas des projets malveillants  de son Avatar.

    Pour le moment, les pieds plongés  dans une bassine d'eau salée préparée par les soins de Giselle, elle discutait avec son amie. Elle lui racontait les répétitions du matin, ses difficultés, ses faux pas, les humiliations du Maître de la danse, les moqueries de ses camarades et leur dédain. Les larmes traçaient des sillons disgracieux sur les joues de la jeune fille et son rimmel coulait abondamment, formant des cernes noirs autour de ses paupières. En la voyant on aurait eu du mal à reconnaitre en cette fille échevelée et abattue la splendide épouse du Prince.  La grâce et la délicatesse avaient disparus. Cendrillon renifla, accepta le mouchoir en papier que la main secourable de Giselle lui offrait et se moucha bruyamment. Contrariée de sa faiblesse momentanée,  Cendrillon répéta encore une fois la même chose.

    «  J'ai bien entendu, Giselle ! Il disait que je n'étais qu'une empotée ! Moi, qui avais la réputation d'être une excellente danseuse au Palais, voire la meilleure parmi les courtisanes !

    -          Allons ! Ne vous mettez pas dans tous vos états, lui conseilla Giselle. Ce qu'il vous faut ce sont quelques cours de danse, histoire de prendre confiance en vous et être fin prête pour la générale du spectacle. Vous avez suffisamment de talent pour y arriver.

    -          Vous le pensez vraiment ? demanda pleine d'espoir Cendrillon.

    -          J'en suis convaincue. Seulement, il faudra travailler plus durement. Un effort supplémentaire s'impose, sinon ils prendront quelqu'un d'autres à votre place et vous vous retrouverez au chômage.

    -          Mais comment faire ?

    -          Laissez-moi m'occuper de cela. Il suffit de passer deux-trois coups de fil. Pendant ce temps, débarbouillez votre visage. Je reviens dans un instant. »

    Giselle disparut dans sa chambre.

    Cendrillon se leva en soupirant, essuya ses pieds meurtris par des heures interminables d'exercices, alla s'enfermer dans la salle de bains. Elle se démaquilla soigneusement, se lava, se brossa les cheveux qu'elle attacha en une tresse, mit une confortable robe de chambre et alla s'installer devant la télé en attendant que Giselle termine ce qu'elle avait à faire. Cette dernière, le téléphone dans une main, une friandise dans l'autre, appela des vieilles connaissances et quelques amies qui étaient encore dans le circuit. Elle expliqua, discuta, parlementa, négocia, déploya des trésors de patience et, enfin, triomphante raccrocha le téléphone et alla trouver sa protégée qui se morfondait devant sa série préférée « Malcolm ».

    « Tout est réglé ! Mon ami Isa, vous prend en charge dès demain soir. Au programme, petite remise en forme, endurance, leçons de danse. Et maintenant, au lit, si vous voulez être en forme. »

     

    ***