J'irai loin, j'irai ailleurs
Dans tes désirs, dans ton corps
Dans tes cheveux, dans tes rêves
Puis, je m'en retournerai
Seule
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J'irai loin, j'irai ailleurs
Dans tes désirs, dans ton corps
Dans tes cheveux, dans tes rêves
Puis, je m'en retournerai
Seule
- Qui se promène ?
Une détresse juvénile. Elle ne peut se contenir.Elle lutte pour survivre au courant de l'existence.
Dans un silence pesant, un rire incongru se fait entendre, éclate comme la rage.
Je veux être libre
Sans liens, ni entraves
De ma pensée je veux être le maître
Accepter tout, tout comprendre
Seules barrières les yeux et le coeur
Je veux être libre
Voyager sans relâche ni répis
Rencontrer des hommes Hommes
et des femmes Femmes
Partager l'Orient, l'Occident puis l'Ouest
Je veux être libre
Palpiter aux cris des oiseaux
Accoster les banquises
Effleurer les eaux des océans
Rire aux couleurs des nuages
Je voudrais être libre
Dans les airs, dans les cieux
Sur les fleuves et les villes
dans le monde et l'espace
Croire,espérer, aimer encore
Il y a la nuit, la nuit qui tombe comme des gouttes d'eau du ciel
Il y a la pluie, la pluie qui veille les larmes des nuits,
Il y a les pensées, pensées qui galopent dans des vents-mémoires,
Nuits et pensées se confondent, obscures, dérangeantes, acerbes
La nuit dort dans les bras du sommeil, la pensée louvoie, la pluie veille,
La nuit, la pensée, la veille. Pluie effroi veille.