Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

poésie - Page 4

  • Rêve-I

    J'ai rêvé d'une plage déserte, perdue  dans l'obscurité, boueuse et sinistre.

    Mon regard cherchait à distinguer des figures au bord d'une falaise lointaine.

    Il essayait de reconnaître ta chevelure ébouriffée par le vent du soir

    Trompeuse comme tant d'autres fois.

     

    J'ai couru vers cette image angoissée ; la certitude de te voir entrecoupait mon souffle.

    Haletante, j'ai crié vers ce songe où j'ai cru reconnaître ton sourire

    Irremplaçable, inimitable dans ma mémoire.

     

    L'espoir me donne des ailes mais le soleil bondit une dernière fois dans le ciel

    Avant de se coucher définitivement dans l'étendue argentée de la mer, et,

    Je découvre dans une lueur rouge-sang, le visage d'une personne inconnue.

     

    J'ai retourné la tête, poussée par un hurlement, pour te découvrir pieds nus t'éloignant vers le continent.

    Je t'ai appelé mais tu semblais ne pas m'entendre. Je me suis éforcée à courir de nouveau vers ton corps

    détaché de l'ombre, fragile. Je me précipitais en t'appelant, j'ai basculé, perdu l'équilibre.

     

    Soudain tu reste immobile, tête baissée à attendre.

     

    Je me suis relevée et d'un pas gigantèsque, flottant je t'ai rejoint.

    Tu ne m'as pas reconnue et j'ai lu dans ton regard des questions dont je n'ai pu saisir le sens.

    Je t'ai offert une rose couleur aube et ton visage m'a renvoyé son expression indéchiffrable.

    Tes yeux miroitèrent la mer, la boue et cette rose qui tachait la nuit de son arôme.

     

    Tu as souri et repris le chemin opposé à la mer.

    J'ai esquissé une mouvement mais je ne pus caresser que la pointe de tes cheveux.

    Tu as disparu

    Et je n'ai pu te retrouver dans ce rêve.

     

     

  • Dans la pluie

    Note de musique, note de musique

    Gris d'hiver, hiver gris

    Habits de pluie, habits  souvenirs

    Gouttes de pluie, pluie de gouttes

    Pluie qui tombe, pluie qui fuit

  • Un Champ labouré sur la colline

    Dans l’apaisante sonorité matinale du désir

    Le morcellement de l’aurore évanouie

    Caresse ton visage aux fleurs de l’envie

     

    Doucement, précautionneusement,

    La terre s’arrache à son socle d’éternité

    D’un éveil empli de parfums et d’odeurs

     

    Les sens se comblent, se dilatent,  fusionnent

    Se dispersent et fusionnent encore

    Incandescence primitive de l’aube, un nom

     

  • Poèmes : III

     

    Dans des déserts arides et des pleines infinies,

    Sur la crête du vent, dans le souffle des vagues,

    Dans les livres et dans les rêves,

    Au confins de l’univers et dans mon cœur

    Je t’ai cherché partout

    Je ne pus te retrouver nulle part