Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

poésie - Page 2

  • IX

    Elle porte la couleur eau

    Visage de coton, cheveux de rides

    Douceur de mots

    Mots qui s'effritent, mots qui se fuient


    Elle porte le ciel lumière

    Coeur de montagnes, rides de vallées

    Idée étoile

    Fardeau d'Amour, ma mère.


  • VIII

    Abschied

    La conscience s’égare, voyage, se perd

    Dans les méandres des rêveries impossibles

    Puis revient à toi, te sourit

    La pensée se promène dans des lieux purs

    Où tu es seul à y pénétrer

    L’esprit s’égare dans tes Mondes

    Dans tes yeux, dans ton cœur

    Te retrouve, se perd encore

    Loin ! Hors du temps

    Je chemine dans l’intervalle laissé par ton corps

    J’ajuste mon allure, associe ma démarche

    Guide mon pas à l’errance immobile de ton âme

    Dans le Cosmos qui t’appelle

    Vers ce Vide insondable où tu t’emmures

    Une tristesse au fond de moi

    Te retrouver ! Dans l’espace

    Une laideur accablante, monotone m’accueille

    Héberge ma douleur, m’apaise

    Dans son sein concave

    Et me susurre tes secrets

    Perdus ! Dans l’abîme

  • VII

    ΑΓΑΠΗ son nom...

     

    La statue d’orichalque s’anime

    Espace infini des réminiscences

    Ses yeux vides se meuvent

    Creusent dans l’oubli

    Avide d’avaler ton corps

    Dans ses sombres sépulcres

    Ses lèvres closes

    Susurrent des soupirs amoureux

    Ses bras s’ouvrent, s’immobilisent

    Accueillent le cri d’agonie du dormeur

    Son sein exhale un souffle muet

    Lourdes de sens,

    Les paupières se ferment

    Emprisonnent ton reflet

    Parmi les cavités opalescentes des orbites creuses

    Un regard, un amour, un rêve

    Les ombres te refusent l’Asphodèle

    Αγαπη son nom, θανατος son visage

  • Poèmes : VI

    Je ne peux que t’aimer

     

    Dans l’obscure résurgence du désir

    Où les sens s’abandonnent et s’assemblent

    Dans le silence taciturne de ton cœur

    Qui enclave le mien dans sa gangue

    Sur les murs blancs de ma chambre

    Où ton empreinte intacte grave des terreurs primitives

    Dans ces lieux où les humeurs de tes baisers

    Cèdent la place à d’obsédantes peurs

    J’entrevois continuellement

    Des mots inachevés, des gestes en attente

    Des plaisirs inassouvis, insatiables

    Dans l’espace restreint de ton corps où je meurs

    Je ne peux que t’aimer

    Comme hier, comme avant, comme toujours

    Et je t’aime à nouveau

     

    Puisque je suis sans exister et j’existe sans l’être