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Dans la langueur du soir,
J’ai vu ton corps se découper dans le silence.
Les ombres se coloraient de nacre et d’or,
Jouaient dans tes cheveux
Et m’appelaient pour le voyage
Dans l’immensité de la nuit.
J’ai pris ta main,
Et nous avons franchi, ensemble,
L’espace qui nous séparait des rêves.
Une petite empreinte blanche...
Sur ton coeur amoureux
L'âme entreprend son périple sauvage
Dans ton lit d'étoiles, dans ton corps insondable
Elle écume l'univers
Perdue
Vers des mers reconnues des toi
Inconnues
Des visions illimitées et pures
Eaux rêveuses, lames brutales, pulsions de l'esprit
Délicat aspect des songes, de l'Infini, du Parfait
Une respiration, un souffle
Triste et inaccessible, accueillant et pérenne
Dans les yeux des autres, poussière de temps
Particules de vie
Ta démesure d'homme
Réminiscence d'un présent inconnu
Ton coeur s'octroie le bonheur au passé
L'esprit languit de baisers
Étrange rêve évanoui dans l'Infini
Se lamentent dans l'absence
les étranges instants non vécus
Reste ! Le néant s'envahit d'évidences
Rien ne subsiste
Le temps pleure l'amour