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éducation

  • Je suis contre !

    Ce matin, comme tous les jours fériés, samedis et dimanches compris, je me suis assise à mon bureau pour goûter au bonheur suprême de corriger quelques paquets de copies ; car, il est universellement connu,  les profs n'ont rien à faire de leur temps libre ; et pour éviter de s'ennuyer, ils surchargent de travail les élèves ! Je dirais même qu'ils agissent  par cruauté pure et gratuite.

    Je m'installe donc.  Heureuse d'avoir une si merveilleuse  distraction en ce long week-end de mai.

    Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas eu à insister  pour récupérer les dites copies. Malgré leur surmenage, la surcharge de travail  et l'épuisement des ces chères têtes blondes, les élèves ont tous rendu quelque chose !

    Le sujet :  fiche de lecture

    La première fiche, ça allait. La deuxième aussi. Mais voilà qu'à la troisième, un doute affreux germe dans mon esprit : et si  certains élèves n'avaient pas lu le livre ?

    "Bah ! Impossible ! Ils n'auraient pas fait une chose aussi basse ! " me dis-je à moi-même. " Tu n'oserais pas accuser ses pauvres petits anges de s'être servi d'internet ? honte à toi ! Mauvais prof ! "

    Ainsi me gourmandais-je de mes pensées peu catholiques voire peu orthodoxes. Tranquillisée, je poursuis mes corrections jusqu'à la quatrième copie. et la pensée malhonnête qui avait germé,  prit soudain racine, se développa, fit  des feuilles et s'épanouit en floraison précoce.

    J'ai du admettre l'évidence :

    - Si les élèves ne lisent plus de livres, ils savant chercher leur résumé sur internet !

    - S'ils ne savant plus trop bien écrire, ils maîtrisent parfaitement le clic droit de la souris pour copier/coller !

    - Si la jeunesse ne sais pas user de ses neurones,  elle sait utiliser une imprimante !

    Quant à moi, qui selon les instructions officielles je dois placer l'élève au coeur du système éducatif :

    - Je n'ai pas le droit de pénaliser un élève en lui mettant zéro. ( Ça risque de le traumatiser à vie et lui ôter la confiance en soi)

    - Je n'ai pas le droit de demander qu'il me refasse le travail (il ne comprendra pas pourquoi et vivra cela comme une injustice )

    - Je dois valoriser son autonomie (objectif de base de l'éducation)

    - Je dois approuver ses prises d'initiatives (C'est ainsi qui deviendra un citoyen à part entière)

    - Je dois féliciter son ingéniosité, digne d'Ulysse ( les petites conquêtes d'aujourd'hui, forment les empires de demain )

     

    Finalement, d'ennui, je risque de trouver le temps long  ce week-end !

  • Usage de l'entonnoir

    images.jpg" Ceci n'est pas une pipe" disait un grand peintre du XXème siècle.

    Evidemment ! C'est un entonnoir.

    Et parce que vous êtes, chers lecteurs, des gens pratiques et efficaces,  vous maîtrisez l'usage de cet objet.

    Je croyais, pour ma part être comme vous, mais encore une fois j'avais tort !

    ( Non, non, n'essayez pas de me consoler, je suis vraiment à côté de mes pompes. Mais je reste humble et ouverte à l'enseignement et aux conseils.)

    Voici une manière inattendue d'utiliser cette invention.

    - Discussion autour de nos repas respectifs, rechauffés au micro-ondes archaïque de notre lieu de travail.

    - Sujet : Usage  d'un certain médicament qui commence par S... contre les effets de la gastroentérite.

    "On peut garnir les parois de l'estomac ou du c... avec le S... c'est marqué sur le sachet.

    - Et comment on fait ?

    - Avec un entonnoir ! "

    (Rires gras des l'assistance)

  • Vive les mères et leurs enfants aussi

    Je m'en vais contrarier (vexer, voire fâcher) la majeur partie -la totalité ? - des quelques âmes sympathiques, égarés sur ce blog.

    J'ai eu l'occasion de rencontrer l'autre jour une maman, contrariée qu'un quelconque professeur -enseignant de seconde zone- a pu sous-estimer les qualités de son enfant au point de lui mettre une mauvaise note.

    C'était pour elle un affront personnel, une insulte à ses qualités de mère qu'on ne reconnaissent pas le talent, l'intelligence et la sensibilité de son enfant, peu importe si l'enfant en question n'a pas respecté les consignes. Selon elle, il faut savoir admirer l'originalité, la sensibilité, l'inventivité de l'enfant, apprécier sa créativité. Personne (surtout un enseignant dont les capacités sont très discutables, sa formation chancelante et insuffisante, qui sort de nulle part) n'a le droit de noter mal un enfant qui a toujours eu d'excellents résultats (les notes des années précédentes en témoignent)!

    Mamans, parents, cessez de vous croire tout permis ! Arrêtez de penser que vous avez mis au monde le génie en puissance, l'enfant prodigieux et unique par excellence ! Ne soyez pas prétentieux au point de croire que votre enfant est l'exception parmi les milliers d'autres que compte le pays. Laissez aux professeurs le soin d'enseigner, d'accompagner votre enfant dans sa démarche d'apprentissage intellectuel, plutôt que de réclamer à cors et à cris des explications, des justifications, des réparations et la tête de l'enseignant par la même occasion!

    L'école n'est pas (encore ) un hyper-marché où l'on  vous rembourse si vous n'êtes pas satisfaits.